L'Alsace, du 21 au 28 septembre 2024
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence, et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°130.
Entre Gers et Garonne, du 8 au 15 juin 2024
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence, et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°129.
Côte d'Opale, du 8 au 15 octobre 2023
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence, et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°127.
Vogüé (Ardèche), du 30 septembre au 7 octobre 2022
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence, et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°124.
Les Asturies (Espagne), du 24 mai au 3 juin 2022
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence,et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°123. Ci-dessous, est présenté seulement le premier texte, lequel présente le voyage en quelques lignes.
Les Asturies c’est très « jouli ».
Une troupe guillerette s’amasse au numéro 1 de la rue Montcalm. C’est le début de l’après-midi, le groupe de bipèdes attend sur le trottoir. Ils piaffent, rient, piétinent. Un bus arrive, tout le monde s’y engouffre. Direction l’aéroport Charles de Gaulle.
C’est sûrement la colonie de vacances qui part dans les Asturies. Quelle jeunesse !
Bon, je ne sais pas vous, mais moi prendre l’avion ne me fait pas peur du tout. Mais alors, pas du tout. Sauf au moment où l’hôtesse de l’air nous présente les mesures de sécurité. Là je commence à douter. Elle nous dit qu’un gilet de sauvetage se trouve sous notre siège, et nous dit comment s’en servir. Donc l’avion peut tomber ! Les statistiques sont formelles sur ce point il y a peu de risques. Je m’accroche à cette idée. Quand je vois le gilet, je transpire. Si ce gilet de pacotille a sauvé un jour la vie de quelqu’un, je veux son nom et son adresse. Il est muni d’une petite sangle qu’il faut clipper. Dès qu’on est hors de l’avion, il faut le gonfler en tirant sur une petite ficelle. On peut aussi le gonfler soi‑même, car il est muni d’une petite paille, il suffit de souffler. Alors là j’imagine. L’avion tombe, nous sommes à plus de 10 000 mètres d’altitude, j’attrape le gilet, je l’enfile, et j’attends patiemment d’être au dehors de l’appareil. À ce moment-là, je tire sur la ficelle, ou bien je souffle. Si je suis dans l’eau, dans les airs, la tête en bas, je souffle, je tire, je souffle, je tire. De qui se moque-t-on ?
Mais ce n’est pas fini, l’avion vole tranquillement, et pour une raison inexpliquée, il n’y a plus d’air à l’intérieur. L’hôtesse nous dit qu’il peut y avoir une dépressurisation de l’appareil. En quelques secondes les êtres humains s’évanouissent. Alors, il ne faut pas tarder, l’hôtesse nous informe qu’un masque va tomber devant nous, il va falloir le mettre sur notre bouche et sur notre nez. En cette période de pandémie, surtout faites très attention, moi je refuse de mettre le masque de mon voisin. Je préfère mourir asphyxiée que chopper le covid. J’ai eu mes trois injections, mais on ne sait jamais. Ces mesures sont censées nous rassurer, mais de qui se moque-t-on ? Bon, heureusement, les statistiques sont formelles les risques sont minimes, c’est scientifique. Bon, si la science s’en mêle, je m’incline ! Bon, finalement l’allée/retour s’est très bien passé.
Les Asturies se situent au nord de l’Espagne. Les Asturiens sont Celtes comme les Galiciens, les Écossais, les Irlandais et les Bretons. Les paysages sont un magnifique mélange de haute montagne avec « los Picos de Europa » et de paysages côtiers la « Costa verde ». « Los Picos de Europa » est le massif le plus élevé de la cordillère cantabrique, il culmine à 2649 mètres, et se situe à 30 km de la mer.
Nous avons eu la chance de visiter cette région « très joulie », lors de belles randonnées. Le premier jour nous faisons les gorges du rio Cares. La randonnée aux dires de notre guide est très difficile. Nous faisons donc deux groupes. Un groupe de très très forts et un autre de très très forts. Tout le monde suit : les uns très haut perchés, les autres le long du rio. Le lendemain les lacs de Covadongas où on peut admirer les neiges éternelles : il suffit de lever la tête. Nous visitons la grotte Cangas de Onis, où nous avons vu une vierge et une source magique. Si on boit l’eau de cette source on est sûr de se marier dans l’année. Préparer vos tenues pour les mariages, certaines et certains y ont cru. Moi je dis on ne sait jamais, en arrivant, je cours chez Zara.
Nous avons aussi bu le cidre servi à la façon asturienne. Sous la musique de la « cornemouse », il faut prendre une bouteille de cidre avec la main droite tendue le plus haut possible au-dessus de la tête, et dans la main gauche un verre le bras très très bas au niveau du pubis, et là, sans regarder il faut viser le verre, et le tour est joué. Il parait que c’est la tradition. Moi je trouve ça un peu compliqué pour boire un verre de cidre. Mais bon si c’est la tradition, je m’incline.
Notre guide a eu à cœur de nous faire découvrir sa région. Nous sommes allés faire un tour de train fantôme dans une mine de fer à Oviedo. Pour aller chercher du fer, les mineurs avaient la chance de faire 12 heures de train fantôme par jour. Même les enfants à partir de huit ou neuf ans avaient ce privilège. Les enfants menus et agiles avaient des besaces remplies de poudre à éternuer. Ils se faufilaient dans les boyaux étroits pour remplir les cavités de cette poudre magique. Lorsque la roche éternuait, ils avaient gagné. Beaucoup d’hommes et d’enfants sont restés ensevelis pour l’éternité. Coucou/caché était un jeu très répandu, déjà, à cette époque. Les mineurs de l’époque ont trouvé que 12 heures de train fantôme c’était beaucoup. Alors ils se sont rebellés, et ont réclamé des droits. Quelle idée, je vous jure. Plus de train fantôme, plus de fer, plus de fer plus d’argent pour les sociétés minières. Dans l’Espagne républicaine de l’époque, inadmissible. Un jeune général plein d’allant fera cesser cette farce. Son jeu préféré coucou/c’est moi le plus fort. En une semaine 3000 mineurs d’Oviedo seront assassinés sous les balles de l’armée du général Franco, /coucou/ je tire, je te tue. Un grand merci aux historiens de nous rappeler l’histoire. En Espagne, la dictature de Franco sera la plus longue dans l’histoire de l’Europe : 40 ans !
Après l’horreur un peu de magie. Notre guide nous parle de Xana personnage magique que l’on peut apercevoir dans les cours d’eau. Certains ont eu la chance de les apercevoir. Bon, après avoir bu beaucoup, beaucoup de cidre. Oui, oui, c’est possible.
Pendant tout ce beau séjour, le temps était clément, et nous avons admiré des paysages somptueux entre mer et montagne. Nous avons eu aussi la chance de marcher 2 heures sous une pluie battante. Il faut être jeune ! Mais nous le sommes ! C’est une bonne nouvelle.
Nous avons mangé plus que de raison. La restauration espagnole, avec ses menus gargantuesques, nous a comblés. Bon d’accord, nous n’avons pas eu nos cinq fruits et légumes par jour comme le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé, mais nous avons fait des réserves de viande pour les mois à venir.
Nous avons eu la chance d’aller admirer l’araignée de Louise Bourgeois, 10 mètres de haut, respect madame Bourgeois. Un petit tour sur « Googly » nous informe que cette araignée symbolise pour elle, la figure maternelle à la fois protectrice et castratrice. Bon d’accord !
Derrière l’araignée nous avons contemplé le musée Guggenheim de l’architecte Frank Gehry : somptueux.
Un grand merci aux organisateurs de tous poils qui ont mouillé leur chemise, pour nous proposer ce beau voyage plein de surprises.
Michèle Sabardeil
Lamoura (Jura), du 9 au 16 octobre 2021
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence,et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°122. Ci-dessous, est présenté seulement le premier texte, lequel présente le voyage en quelques lignes.
J’vous jure madame, le Jura ça grimpe
C’est à la réunion d’information sur notre départ dans le Jura que je découvre avec terreur les dénivelés de nos futures randonnées : 500, 600, 700, 800, 900, presque 1000 mètres de dénivelés. Ils sont fous ces Romains.
Je grogne, je pleure, je m’inquiète. Alors deux solutions s’offrent à moi. Fuir ou lutter. J’ai choisi la lutte, c’est bien plus noble.
Comme d’habitude c’est de bonne heure et de bonne humeur que la troupe de joyeux drilles s’élance vers les sommets jurassiens. Tout est prévu ou presque, haltes diverses, petit dej’, repas du midi, visite.
Nous arrivons le soir au village de Cap France à Lamoura, où nous sommes accueillis par une équipe jeune et sympathique. Les chambres sont agréables, et nous nous installons tranquillement. Certains, comme moi, ont fait le choix d’une chambre individuelle. Dans la mienne il y a 7 lits d’une place, en plus du mien. J’ai attendu les nains toute la semaine « hé ho, on rentre du boulot », ils ne sont jamais venus. J’vous jure madame, les nains c’est plus ce que c’était.
Les randonnées commencent dès le lendemain matin. Les températures sont fraîches et nous devons gratter le pare-brise tous les jours. Heureusement le soleil sera au rendez-vous toute la semaine. Un vrai bonheur.
L’homme de tête sera le même toute la semaine. Et quel homme ! C’est un cap… c’est un pic… c’est un roc… ! Mais un roc de papier qui n’a que faire de toutes ces nouvelles technologies. Elles peuvent vous lâcher à la moindre occasion. Bugs informatiques, batteries déchargées, et autres plaisanteries de ce genre. Lui, c’est le papier qui le fait vibrer, il préfère la carte au 1/25 000 roulée dans sa poche secrète. Pour lui, le papier reste une valeur sûre. Bien sûr, pour les carrefours mystérieux, les héros se réunissent, et dans ces occasions la technologie peut aider. La troupe attend en chahutant. Si par malheur nous devons rebrousser chemin, les Jurassiens peuvent entendre des hurlements inquiétants !
Nous avons pu admirer tout au long des sentiers, les colchiques dans les prés, la feuille d’automne emportée par le vent, quelques centaurées des montagnes, et bien d’autres fleurs, que seuls quelques poètes avertis savent nommer. Des familles nombreuses de champignons aux chapeaux improbables nous ont permis plusieurs haltes émerveillées.
Les cascades du hérisson sont d’une beauté exceptionnelle. Je croyais voir des hérissons ! Pas un seul ! Alors, j’ai cherché sur Internet. Le nom ne vient pas de l'animal, mais cela viendrait de « Yrisson » qui signifiait « Eau sacrée ». Tout s’explique.
À la fin de la balade des cascades du hérisson, pour tout dire, sur les 300 derniers mètres une voltigeuse de l’extrême a pris une pierre pour tremplin, et hop le sang a coulé. Désinfection, pansement, bandage, les « randonneurs secouristes » ont assuré les premiers secours avec énergie efficacité et rapidité. Mais que les amoureux de la nature se rassurent aucun impact sur l’environnement. Puis, direction l’hôpital du Morbier, où les blouses blanches ont dû sortir le fil et l’aiguille. Nous avons été tous, tourneboulés par cette chute, mais plus de peur que de mal. La voltigeuse va bien. Ouf. J’vous jure madame, la tête ça saigne beaucoup.
La randonnée en Suisse m’a fait tourner la tête. Arrivée en haut d’une montée un tantinet raide, j’ai eu le souffle court, la tachycardie, des sueurs froides, en deux temps trois mouvements, je me suis retrouvée allongée sur le dos, les jambes en l’air et la bouche pleine de sucre. Après ce traitement de choc, tout est rentré dans l’ordre. Solidarité, entraide, empathie, il ne manquait rien. Merci au héros qui a pris mon sac à dos.
Nous avons eu la chance de visiter le fort des Rousses. C’est un ancien fort militaire qui abritait 35 000 hommes et leurs chevaux. La famille Arnaud l’a transformé en fruitière, c’est-à-dire en cave, pour l’affinage du comté. Deux militaires et un cheval et hop, hop, hop, une meule de comté « JuraFlore ». J’vous jure madame, ils sont trop forts la famille Arnaud.
Nous avons terminé la semaine par un pique-nique au bord du lac des Rousses. Soleil, repos, sieste, chocolat suisse. La totale.
Nous avons dû faire le plein d’essence, et devinez quoi ? Une imprudente a voulu s’acquitter de sa dette de carburant, et hop on l’a oubliée dans la boutique. Sans notre perspicacité en calcul mental, elle y serait encore !
Nous avons beaucoup marché, grimpé, sauté, cabriolé, mais nous avons aussi beaucoup ri. L’équipe de Cap France nous a régalé d’apéritifs surprises en tout genre, et en soirées de drôlerie. Les bronzés sont même venus faire du ski avec nous. J’vous jure madame, c’était un délire.
Un grand merci à tous.
Au fait, vous connaissez l’histoire de la banane ?
Pensez à vous la faire raconter au prochain séjour !
Michèle Sabardeil
Bretagne, du 24 au 31 mai 2021
Un CR par jour a été demandé aux personnes volontaires, ce qui constitue un important volume de texte. En conséquence,et pour ne pas faire double emploi avec le journal infos, ces textes sont consultables dans la brochure N°121. Ci-dessous, est présenté seulement le premier texte, lequel présente le voyage en quelques lignes, ainsi que les photos par journée.
Ils ont des chapeaux ronds
C’est dès potron-minet qu’une troupe de joyeux drilles s’est retrouvée sur le parking de Roissy en Brie. Nous avions tous calé nos GPS pour les arrêts prévus : petit-déjeuner, pique-nique, visites. Sachez que cette bande est googelisée. Le « dieu Googol » nous accompagnera tout le long de notre périple. C’est sous la pluie que nous arrivons sur la presqu’île de Crozon à l’hôtel de Ker Beuz. L’accueil y est chaleureux et décontracté. Il faut dire que nous sommes le premier groupe accueilli après les restrictions sanitaires dues au covid. Les apéros en tout genre vont se succéder : apéro d’accueil, surprise, sardinade, anniversaires, la troupe lève le coude sans vergogne. La cape de pluie est indispensable pour notre première rando, mais nous sommes prêts à tout pour admirer cette belle région. Devant notre détermination, même le temps va abdiquer, et le soleil sera au rendez-vous dès le deuxième jour.
Pour la progression le long des côtes bretonnes, tout est prévu un homme de tête en tête, un homme de queue en queue. Le talkie-walkie est essentiel car la troupe peut parfois s’étirer sur plusieurs centaines de mètres. Il y a aussi les héros des temps modernes qui sont équipés d’un matériel sophistiqué, pour tenter de prendre le bon chemin. Certains carrefours sont mystérieux, alors les héros se réunissent, et chacun à sa méthode. Certains ont le portable greffé sur l’avant-bras gauche, tandis que d’autres le sortent d’une petite pochette greffée sur leur ceinture. Il y a aussi les puristes qui ont les cartes tatouées sur le thorax. Chacun sa formule. Ainsi entre, il faut aller tout droit, à gauche, à droite les discussions sont animées. Alors la troupe s’arrête, et nous pouvons entendre des cris de putois. L’excitation est à son comble. Les héros discutent, piaffent, argumentent, gueulent, beuglent, braillent, ergotent, dissertent, pètent parfois. Finalement tout fini par s’arranger, et la chenille redémarre. Nous continuons notre progression. Au fur et à mesure de notre ascension le serpentin humain s’étire, et rien ne va plus. L’homme de tête est en queue, l’homme de queue est en tête, le serpentin n’a plus ni queue ni tête. C’est l’anarchie la plus totale. Ce désordre met la troupe en joie car après tout nous sommes en vacances.
Mais que la Bretagne est belle avec ses fleurs magnifiques et exceptionnelles, sa mer aux couleurs bleues ou vertes sans oublier parfois sa couleur de plomb. La Bretagne a aussi d’innombrables pointes : pointe de la Chèvre, de la Jument, de Dinan, du Diable, des Espagnols, de Penhir, des pointes je vous dis, des pointes en veux-tu en voilà. En plus des pointes, il y a des îles bien sûr, elles sont nombreuses, et nous avons eu le privilège d’aller sur celle d’Ouessant. Le bateau nous avons pris, pour admirer cette île majestueuse, et découpée à souhait.
Quelques voiliers, kayaks, bateaux de pêche se partagent cette étendue d’eau. Dans les villages et le long des falaises chapelles, églises, ruines, châteaux, grottes, phares, blockhaus, nous rappellent l’histoire plus ou moins lointaine, plus ou moins oubliée.
Après chaque randonnée, c’est au cul du camion bleu, que la fête continue, et nous buvons un petit coup ensemble.
Nous rentrons au campement bien fatigués, mais chanceux d’avoir pu faire vagabonder notre imagination devant tant de beauté.
Après l’effort le réconfort. C’est Olivier le cuisinier/artiste qui nous régale de plats succulents toujours décorés avec adresse. Repas crêpes, fruits de mer et autres spécialités bretonnes sont au rendez-vous.
Les carottes sont déclinées en arc en ciel, les desserts en feu d’artifice, choux bretons et betteraves deviennent un festival. Quel talent !
Après les repas nous avons même poussé la chansonnette avec Thibault, et nous avons appris lors d’un quiz qui était Tenzin Gyatso Lhamo Dhondup !
Un grand merci sincère et chaleureux aux organisateurs et organisatrices de ce beau séjour. On ne change pas une équipe qui gagne alors à la prochaine fois pour de nouvelles aventures.
Michèle Sabardeil


Saint-Dié des Vosges, du 20 au 26 septembre 2020
En ce dimanche 20 septembre, nous voilà partis à 25 pour les Vosges, direction Saint-Dié.
En cours de route, nous visitons la ville de Baccarat et son musée de la cristallerie.
Celui-ci est situé dans l’ancienne demeure des directeurs de la cristallerie. Nous y découvrons une collection privée exposée sur quatre salles. Une vidéo nous plonge au cœur de cet artisanat d’exception. Il est cependant impossible de visiter la cristallerie. Nous nous contenterons d’apercevoir l’usine ainsi que les habitations des verriers.
Nous flânons dans les boutiques alentours, et admirons les nombreuses créations en cristal : vases, coupes, lustres, bijoux, verres, etc... Notre balade nous mène à l’église Saint Rémy. Construite à partir de 1953 sur l’ancienne église détruite en 1944 par un raid allié, elle nous surprend par son clocher dressé en pyramide à 55 mètres de hauteur et ses vitraux composés de 20000 morceaux de cristal de Baccarat avec plus de 50 teintes différentes. Elle est considérée comme un joyau d’art moderne.
Tout près de là, l’hôtel de ville d’inspiration flamande se dresse fièrement non loin des bords de la Meurthe, où nous pique-niquons. Nous grimpons jusqu’ à l’église de Deneuvre édifiée à la place d’un ancien château fort, et nous déambulons dans le cloître.
Puis, nous reprenons la direction de Saint-Dié et de son village de Vacances de La Bolle, où nous séjournons pendant une semaine.
Situé au pied du Massif de la Madeleine, dans un cadre verdoyant, ce village accueille toute l’année des visiteurs pour des séjours sportifs, touristiques et de bien-être.
La moitié du département des Vosges est couvert par la forêt. Elle abrite une faune et une flore sauvage ainsi que des lieux historiques préservés.
Au cours de notre séjour, nous randonnons tour à tour dans les massifs alentours :
- le massif de la Madeleine
- le massif de la Bure, qui fut occupé par l’homme au néolithique et par les Celtes à l’époque gallo-romaine. Ce lieu domine la vallée de la Meurthe et de la Hure.
- le massif du Kemberg avec de jolis points de vue au départ des parapentes et de la Roche Saint-Martin
- le massif de l’Ormont, le plus haut des massifs dominant Saint-Dié avec ses roches gréseuses de la Roche aux fées et son panorama, la Roche du Sapin sec et sa table d’orientation datée de 1891, son sentier de mémoire de la guerre 14/18 avec ses nombreux fortins, vestiges de postes d’observation ou d’abris et la Roche d’Ormont.
- le massif de la Cote de Rely avec vue sur le village d’Etival Clairefontaine et sa vallée
- le lac de la Pierre Percée, le plus grand des lacs vosgiens qui s’étend sur 304 ha avec un pourtour de 32 km. Le joli et discret village de la Pierre Percée, très marqué par les guerres, le surplombe ainsi que les ruines d’un château bâti au moyen âge.
Une météo relativement clémente nous accompagne pendant 4 jours.
Par contre, notre dernière randonnée au lac Blanc et au lac Noir tourne court, à cause du mauvais temps (pluie, vent, froid) et de la dangerosité du parcours.
Nous la remplaçons au pied levé, par la visite d’une fromagerie et d’une confiserie, avec un petit crochet à Gérardmer.
Après nos randonnées, nous nous détendons à la piscine ou autour d’un verre.
Nos repas nous permettent d’apprécier quelques produits locaux et régionaux, dans une ambiance conviviale.
Nos soirées animées par un karaoké, un film et des jeux, clôturent nos journées bien remplies.
Ce séjour nous a permis de sortir de la morosité ambiante, et de profiter des joies du plein air et de l’amitié.
Un grand merci aux organisateurs.
Gigi Saint Mars















































































































































































































































































































































































































































































































































































