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Randos pédestres du mardi

9 janvier 2024, Fontainebleau,

"A la découverte des 3 pignons"

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28 novembre 2023, Mauperthuis,

"Des saints au Paradis par le mauvais passage"

Très belle randonnée avec de nombreux points d'intérêt, plusieurs passages boueux, mais praticables quand même. Campagne paisible, de jolis villages, petites routes tranquilles, rencontres étonnantes : lamas, et même des zèbres au loin dans une grande propriété.

Yvon Gauvin

28 février 2023, vallée de l'Yerres et forêt de Sénart

Il fait froid mais beau, ce 28 février à Boussy Saint-Antoine. La randonnée suit ce matin un beau parc arboré, et le tracé de l'Yerres, où de belles demeures jalonnent la vallée. Quelques belles découvertes en ville entre Boussy Saint-Antoine et Brunoy :

- une demeure « bourgeoise » construite en 1832 sur les anciens potagers et vergers du château de Brunoy, acquise en

  1867 par Simon Corneau négociant en tissus à Paris. Le bâtiment abrite, depuis 1980, le musée dont les collections de

   l'historien Robert Dubois-Corneau (1876-1951), qui a consacré sa vie à l'histoire de Brunoy et de la vallée de l'Yerres,

- la maison Charrière, construite entre 1845 et 1905, devenue en 2017, crèche municipale,

- et aussi sur ses berges un lavoir.

Quelques belles surprises sous les ponts :

- ici, des portraits créés par un collectif de street-artistes, pour pallier agréablement aux tags sauvages,

- là, un aquarium près du viaduc du RER. Pêche-t-on ces espèces dans l'Yerres ? On peut en douter.

Cet après-midi une question existentielle dans la forêt de Sénart, où est passée la parcelle 172 ? Pas de marquage en vue, et soudain pléthore de marquages : la 169 renumérotée 185, la 170 également renumérotée 186, et enfin la 172. Nous sommes sur le bon chemin, qui nous ramène au point de départ.

Belle randonnée où le soleil nous a fait oublier le froid.

Monique Lacoste

25 octobre 2022, Saint Fargeau-Ponthierry

13 septembre 2022, Le Vaudoué (Gâtinais)

Marcher pour observer, contempler, savourer …

Après une petite heure de route, nous voici arrivés à destination. En ce mardi 17 septembre, maître Gauvin nous a proposé Le Vaudoué.

Heureux choix ! Le Vaudoué est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, dans la forêt de Fontainebleau. C’est le site naturel le plus visité du pays, la forêt de Fontainebleau a depuis longtemps dévoilé ses nombreux attraits aux promeneurs. C’est également le premier site protégé du monde, et une des plus anciennes réserves biologiques qui a désormais plus de 170 ans.

Le Vaudoué est proche du massif des « Trois Pignons » et du « cul du chien » bien connu des grimpeurs de tous poils. Après avoir repéré l’église Saint-Loup, c’est aux pieds de cette belle église du VIIème siècle que nous avons trouvé le départ de notre périple. Bon, un petit périple de 17 km classé jaune sur les sentiers balisés. Tout le monde est en forme et de bonne humeur. Après 2 ou 3 km de marche, nous arrivons devant les ruines d’un très ancien ermitage, celui de la chapelle Saint-Blaise des Fourches. Bien sûr, nous nous arrêtons pour admirer les vieilles pierres, puis nous reprenons notre marche. Tout le long des sentiers nos yeux émerveillés ont pu apercevoir mûres, fraises sauvages, châtaignes, noisettes… L’automne est la saison propice pour ce « petit jeu de piste » dans ce milieu forestier. Nous avons même découvert grâce à l’application PlantNet, du raisin d’Amérique ! Nous avons ouvert l’œil pour admirer les chapeaux de champignons variés et parfois comestibles. Mais notre surprise est grande lorsque nous longeons des champs de lavande. Nous pensions que le sud de la France était plus propice à cette culture, et bien non ! Les champs étaient déjà récoltés mais quelques poètes en ont cueilli quelques brins odorants.

Après nous être ravitaillés en eau au cimetière de Boissy-aux-Cailles, nous avons eu la chance de trouver deux magnifiques tables pour le pique-nique. Un vrai bonheur. Le petit village de Boissy-aux-Cailles est niché au creux de la haute vallée sèche de L’École, son église domine le village. Mais c’est sûrement son architecture rurale qui nous a séduits, avec son caractère privilégié de quiétude et de tranquillité. C’est la plus petite commune du pays de Fontainebleau.

Nous repartons rassasiés de belles images, et comblés de poésie. Je suis toujours émerveillée de voir que la beauté n’a pas quitté ce monde.

Michèle Sabardeil

10 mai 2022, Château Landon

26 avril 2021, Base nautique de Vaires-Torcy

13 avril 2021, Vallées de la Brosse et de la Gondoire

9 mars 2021, Soisy sur Seine

Certains de ces arbres ont probablement vu passer les équipages des chasses royales ! Cette randonnée tient en partie du jeu de piste. En effet, les arbres remarquables sont le plus souvent situés à quelques dizaines de mètres des allées forestières, et nécessitent un petit effort pour les découvrir. Mais la beauté de ces spécimens fait vite oublier les difficultés. Le passage à proximité de deux châteaux du XVIIIème siècle agrémente encore ce parcours.

Yvon Gauvin

23 février 2021, Vaujours dans les pas de Cosette (19 km)

En ce mardi 23 février, nous nous retrouvons à 15 sur le parking du stade.

Direction Coubron que nous rejoindrons 1 heure après à cause d’un accident sur la A104.

La rando débute sur le parking de l’église de Vaujours.

Nous longeons le mur du cimetière en montant vers les bois.

Nous nous engageons dans un chemin bordé de clôtures qui longe de belles propriétés.

Nous rejoignons la promenade de la Dhuys reconnaissable à ses deux pistes séparées par un terre plein herbeux.

Nous pénétrons dans la forêt de Bondy. C’est dans cette forêt que Victor Hugo plantât le décor de Cosette et de Jean Valjean (principaux personnages de son roman « Les misérables »).

Nous marchons jusqu’aux étangs Laurence et Isabelle séparés par une digue.

Nous passons à proximité de la fontaine du Frère Jean, et immortalisons cet endroit par une photo de groupe.

Nous sortons de la forêt régionale de Bondy par le boulevard Hardy à Montfermeil. Nous arrivons sur la place Jean Mermoz devant l’hôtel de ville, où trônent fièrement un moulin miniature (réplique du moulin de Sempin que nous découvrirons plus tard), et une croix de Lorraine.

A partir de là, nous rencontrons quelques difficultés pour trouver notre itinéraire. Beaucoup de travaux, de nouveaux immeubles, et peu, voire pas de plaques de rues.

Après quelques hésitations, nous entrons dans l’arboretum, un parc de 11 ha, qui présente une collection d’arbres et d’arbustes venant du monde entier. Au passage, nous admirons le château des Cèdres construit au XVIIe siècle. Un chemin bétonné nous mène à un étang où s’ébattent de nombreux oiseaux. C’est un véritable poumon vert pour la ville de Montfermeil. Juste en face, la fontaine Jean Valjean adossée au mur d’un petit square attire notre attention. Il paraîtrait que Cosette venait y chercher de l’eau.

Après s’être fait expliqué notre chemin par un employé communal, nous partons en direction du moulin de Sempin.

Nous passons au large du lavoir de la fontaine Lassault avant d’apercevoir notre fameux moulin.

Dernier moulin à vent de la Seine Saint Denis, entièrement rénové, il arbore fièrement ses ailes.

Juste à côté, le parc Josseaume. Ce parc de 6 ha aménagé sur d’anciennes carrières de gypse regroupe des cultures, des zones naturelles (bosquets, étangs avec une île aux oiseaux), des espaces ludiques, une table d’orientation et un théâtre de verdure. Situé sur les hauteurs de Montfermeil, cet espace verdoyant offre un panorama à 360° sur la banlieue parisienne.

Ce sont sur les marches du théâtre de verdure, que nous nous installons pour pique-niquer. Apéro, petits fours, gâteaux, soleil, ciel bleu, tout est réuni pour nous faire passer un bon moment.

Mais, toute bonne chose a une fin. Il nous faut redescendre. Nous reprenons la direction de la forêt de Bondy. Nous rejoignons la mairie de Coubron, traversons son parc, pour sortir face à la maison de la Nature. On y découvre de manière simple et concrète la nature.

A Coubron bat le cœur vert de la Seine Saint Denis. Nous nous étonnons de découvrir tant de verdure, de bois, de prairies, et même des vignes. Des chevaux broutent l’herbe à deux pas des ruches exploitées par des apiculteurs, et du Clos Bréon, où sont plantés 660 pieds de vignes issus de cépages rouges et blancs.

Ces vignes sont exploitées par la confrérie du Clos Bréon qui organise avec la maison de la Nature des visites pédagogiques, la fête des vignerons en octobre, un défilé lors du grand chapitre des confréries en mai, etc.

La plus petite ville de la Seine Saint Denis défend avec vigueur sa campagne face à l’urbanisation galopante.

Nous rejoignons le bois de Bernouille, et retrouvons un peu plus loin nos voitures.

Au retour, pas de bouchon.

Nous rentrons sans encombre avant l’heure du confinement.

Gigi Saint Mars

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